Vu – Midsommar – Ari Aster

Second long métrage de Ari Aster après Hérédité, Midsommar a l’immense qualité de sortir complètement des carcans des films actuels. Ici, ni jumpscars, ni torture porn, mais une certaine sensation de malaise assez habillement distillée par le réalisateur.

Certes, le scénario n’évite pas la facilité et j’ai malheureusement trouvé que le film manque globalement de subtilité ce qui a empêché parfois mon immersion complète, mais l’atmosphère, lumineuse et angoissante, est particulièrement originale, et certaines trouvailles sont franchement excellentes (cette fleur qui respire, bon sang!). 2 ou 3 scènes-choc m’ont réellement scotchée à mon siège, mais ne vous attendez pas à de la terreur, le film étant bien plus subtil dans les émotions qu’il souhaite susciter.

Midsommar est donc le genre de cinéma qu’il est important de soutenir : inventif, atypique, sortant du lot de la production-spectacle actuelle. Rien que cela est une raison suffisante pour l’encourager, malgré ses défauts. Je garderai un œil attentif à la suite de la carrière d’Ari Aster…
Mention spéciale également à l’actrice principale, Florence Pugh, à la fois lumineuse, juste et magnifique !

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