Traduit par Nathalie Mège.

J’ai lu ce roman sur les conseils de plusieurs blogueurs (notamment Stéphanie Chaptal, ici). J’ai en effet préféré leur faire confiance plutôt qu’à mes instincts, qui me conseillent en ce moment de fuir comme la peste la moindre histoire de zombie, tant le genre est éculé.

Ceci dit, après la bonne surprise qu’a été le film Dernier train pour Busan (j’en ai d’ailleurs parlé dans mon infolettre, si tu veux t’inscrire pour recevoir ce genre de contenu, ça se passe ici), il fut de bon ton de rester ouverte sur le sujet. D’autant plus que l’auteur a tiré de son roman le scénario d’un film, et vous connaissez mon attirance pour les adaptations.

Celle qui a tous les dons prend place dans une Angleterre post-apocalyptique, quelques années après une invasion zombie (les affams) qui a obligé les survivant à se parquer dans les rares zones qui restent encore civilisées. Au cœur d’un complexe militaire, Mélanie est une petite fille atypique qui est le sujet, avec d’autres enfants qui lui ressemblent, d’une expérience visant à mieux comprendre l’épidémie responsable de l’apparition des affams…

Face à ce genre très codifié, M.R. Carey construit une histoire originale et palpitante, à l’intrigue particulièrement bien ficelée. Sa variation autour du thème du zombie met en avant une base scientifique solide et bien argumentée, et des personnages robustes, aux personnalités subtiles et affirmées et aux enjeux pragmatiques.

Réaliste, l’intrigue suit un rythme montant crescendo, et nous tient en haleine en alternant les scènes d’action avec les réflexions, d’une plume efficace et enlevée.

Je ne regrette donc pas du tout d’avoir choisi cette lecture, que je te conseille si tu as aimé les zombies mais qu’ils commencent à t’ennuyer ferme !

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