Le nexus du Docteur Erdmann – Nancy Kress (Le Belial)

Traduit par Alise Ponsero et Erwann Perchoc.

Conseillé par ma bibliothécaire, j’ai également choisi ce roman car il est écrit par une femme et qu’au final, je lis très peu d’auteure de science-fiction.

Assez court, bien ancré dans le réel, le récit hésite entre fantastique et science fiction. On y suit les aventures de Henry Erdmann, ancien physicien de premier plan, à présent en maison de retraite et en proie a des phénomènes étranges qui se propagent rapidement aux autre pensionnaires.  Particulièrement cartésien, le voilà tiraillé entre sa rationalité et les expériences qu’il subit.

La tendresse particulière que j’ai tout de suite éprouvé pour le personnage principal est un des principal atout de ce livre, mais j’ai également apprécié toute la réflexion qui y est fait sur la valeur de l’accumulation d’expérience et la conscience collective La concision du récit évite à l’auteur de partir dans un débordement trop mystique.

Nancy Kress adapte son écriture et son vocabulaire aux différents protagonistes avec brio. Elle est aussi à l’aise dans les descriptions de la vie quotidienne que dans les passages de science dure.

C’est finalement un livre assez atypique dans ses thèmes que j’ai bien apprécié.

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