Nouvelles

Lu – Bienvenue à Sturkeyville – Bob Leman (Scylla) Imaginaire

Lu – Bienvenue à Sturkeyville – Bob Leman (Scylla)

Traduit par Nathalie Serval. Très belle histoire que celle de cet ouvrage. Un auteur américain oublié qui refait surface grâce aux souvenirs d'un lecteur transmis à la librairie et maison d'édition Scylla. Après un financement participatif, voici 6 des 15 nouvelles existantes de Bob Leman de nouveau disponibles dans une toute nouvelle traduction, parfaitement mise en valeur par la couverture de Stéphane Perger et les illustrations intérieures de Arnaud S. Maniak, le tout porté par les talents de maquettiste de Laure Afchain. Ces 6 nouvelles fantastiques prennent place dans la ville fictive de Sturkeyville, petit bourg hors du temps et, semble-t-il, de la civilisation, situé aux pieds des Appalaches américaines. Sinistre, intrigante et secrète, Sturkeyville n'a rien d'une destination de carte postale et on y croisera une foule de créatures manipulatrices et dangereuses... Je n'avais jamais entendu parlé de Bob Leman avant cette aventure. J'en sors convaincue qu'il s'agit d'un très bon novelliste. Sur des thèmes assez classiques du fantastique, il a su faire d'originales propositions, se servant des codes de certains genre pour les renouveler. Loin des clichés, son travail est des plus singulier ! L'impression générale qui se dégage de cet ouvrage est avant tout un certain accablement porté par des dénouements manquant souvent d'espoir. Il semble impossible de sortir indemne de Sturkeyville... Étayés par une plume claire et dynamique au pouvoir évocateur plus qu'avéré, les personnages de Leman prennent vie avec une incroyable facilité. Cette visite de Sturkeyville m'a procuré quelques bon moments de frissons et m'a laissé une impression douce-amer assez appréciable... je t'invite donc à ton tour au voyage... Ce que j'ai écouté pendant ma lecture :- Ummagumma de Pink Floyd- Hergest Ridge de Mike Oldfield…
Lu – A voté – Isaac Asimov (Le passager clandestin) Imaginaire

Lu – A voté – Isaac Asimov (Le passager clandestin)

Traduit par Denise Hersant. A voté est une courte nouvelle qui a sauté d'elle-même de la table de la librairie directement dans mes mains. A la fois parce que j'adore cet auteur et que je le trouve excellent nouvelliste et surtout pour la merveilleuse édition proposée par les éditions Le Passager Clandestin, que j'ai découverts à cette occasion. A voté est une dystopie assez classique, assez "asimovienne", qui décrit un futur dans lequel un ordinateur surpuissant est capable de déduire de quelques questions posées à un seul citoyen l'issue d'un scrutin. Le choix de l'électeur en devient par la même une source de stress et d'excitation... Asimov a selon moi toujours su écrire des nouvelles efficaces, et celle-ci l'est autant que d'autres. On y retrouve son thème phare : les dérives de l'inclusion de la technologie dans la société, mais ici appliqué à la démocratie. Sans être une révolution, cette nouvelle questionne, surtout en ces temps de remise en question des modes de scrutins. Elle reste cependant un peu trop en surface, mais assure un très bon moment de lecture. C'est toujours un plaisir de retrouver Asimov...…
Lu – Pages perdues – Paul Di Filippo (j’ai lu) Imaginaire

Lu – Pages perdues – Paul Di Filippo (j’ai lu)

Comme beaucoup des ouvrages que je vous ai présentés dernièrement, Pages perdues m'a été recommandé par Laurent Queyssi (merci à lui, lisez ses bouquins).  Pages perdues présente une poignée de nouvelles qui chacune met en scène un écrivain célèbre dans une uchronie des plus ébouriffante. Dans un monde où la science fiction disparaît dans les années 60, victime du ridicule, Kafka est un justicier nocturne, Anne Franck, une vedette de cinéma, Saint-Exupéry le seul espoir d'une humanité décimée... Autant de situations originales et folles qui permettent de mettre si bien en avant ces grands noms de l'écriture. La lecture de Pages perdues est exigeante, car l'univers est hyper référencé. Les nouvelles sont classées chronologiquement par décennies, et il faut bien connaître le contexte pour en comprendre toutes les subtilités. Heureusement, les nombreuses notes de traduction aident!  S'il est sans doute difficile d’appréhender les nouvelles mettant en scène des auteurs non familiers (ce qui fut mon cas), elles se lisent tout de même avec grand plaisir, et on se laisse prendre au jeu de cet univers parallèle, souvent teinté d'humour. Paul Di Filippo s'est essayé a un exercice des plus risqué et il s'en sort avec justesse et crédibilité!…
Lu – Horror – Dario Argento (Rouge Profond) Imaginaire

Lu – Horror – Dario Argento (Rouge Profond)

Traduit par Bianca Concolino Mancini et Paul Abram.J'étais très curieuse de découvrir les écrits de Dario Argento dont je connais (un peu) et j'aime (beaucoup) la filmographie.Tout d'abord un mot pour les éditions Rouge Profond (dont le nom fait déjà référence à une œuvre du maestro) que je ne connaissais pas non plus et dont j'ai vraiment apprécié le travail. La maquette est sobre et belle, et le choix des couleurs met particulièrement en valeur le texte. A présent que j'ai jeté un œil sur leur catalogue, j'ai très envie d'en découvrir d'autres publications.Horror regroupe 6 nouvelles qui explorent des thèmes prometteurs : entre le thriller et l'horreur, l'angoisse est au rendez-vous. Les obsessions de Dario Argento surgissent : sorcières et ésotérisme, onirisme et érotisme.Si les histoires manquent parfois d'un peu de profondeur, les nouvelles envoûtent par leur ambiance, souvent gothique, et pour un certain parti pris pour l’inattendu. De plus, certaines scènes sanglantes font tout le sel de ce livre.On retrouve par petites touches un vrai goût de l'horreur graphique. Le sang, les chaires, décrites de manière cinématographique.... clinique. C'est comme un électrochoc, une pointe d'adrénaline qui ponctue la lecture.Angoissante et intrigante, ce fut une belle plongé dans l'abîme.…
Lu – La machine aux yeux bleus – Harlan Ellison (Flammarion) Imaginaire

Lu – La machine aux yeux bleus – Harlan Ellison (Flammarion)

Je n'ai malheureusement découvert le nom d'Harlan Ellison qu'à l'occasion de sa mort. Il est pourtant reconnu pour être un très grand novelliste. La machine aux yeux bleus est donc ma première rencontre avec son écriture, et je dois dire que ce fut un immense coup de cœur. Ce qui marque dans les histoires d'Harlan Ellison, c'est qu'elles n'ont de fantastique que l'étiquette qu'on a bien voulu leur donner. Les éléments fantastiques ne sont en effet pas présents dans toutes les nouvelles ; Toute ma vie est un mensonge, par exemple, qui clos le livre, en est totalement exempt et en est pourtant l'une des plus réussie. Harlan Ellison parlait d'ailleurs lui même plus volontiers pour son œuvre de "fiction spéculative". Le fantastique, en effet, n'y est qu'un cadre permettant à ses histoires d'explorer des thèmes proches de la philosophie ou de la psychologie.  En parcourant les  12 nouvelles qui composent ce recueil, on est rapidement marqué par la tristesse qui s'en détache. L'auteur a en effet à cœur des sujets aussi amusants que le rapport au temps qui passe, la nostalgie de l'enfance ou le déchirement des relations amoureuses... Il  a réussi néanmoins à me cueillir par d’authentiques bijoux. Par exemple, dans la nouvelle Le septième jour, un homme composant machinalement son propre numéro a la surprise de tomber sur son double. Plus gentil, moins cynique, il ne pourra en rester qu'un... Et surtout... surtout.... Jeffty a cinq ans... qui a reçu le prix Hugo en son temps, et dans laquelle le narrateur a pour meilleur ami un garçon qui a cessé de grandir après ses cinq ans. Récit à la fois cruel, d'une infinie mélancolie et d'une immense poésie, il constitue à lui seul une raison pour laquelle il faut lire Harlan Ellison. Il est bien malheureux que son œuvre soit si peu disponible en France. La machine aux yeux bleus est en effet épuisé et nombre de ses nouvelles n'ont carrément pas été traduites. Je vous encourage donc à écumer les livres d'occasion et à vous pencher sur les écrits d'Ellison, vous découvrirez un immense novelliste, aux thèmes, style et écriture de haut niveau, qui poussent à la réflexion.  Le genre de lecture qui nous fait grandir...…
Lu – Signal d’alerte – Neil Gaiman (Au Diable Vauvert) Imaginaire

Lu – Signal d’alerte – Neil Gaiman (Au Diable Vauvert)

Traduit de l'anglais par Patrick Marcel. Vous le savez, je suis une grande admiratrice de Neil Gaiman. Je ne pouvais donc pas passer à côté de son dernier recueil de nouvelles. Le travail de la maquette et de la couverture des éditions Au Diable Vauvert ne déroge pas de d'habitude : il est somptueux. C'est un très bel objet que ce Signal d'alerte. Comme à son habitude, Neil Gaiman regroupe dans ce recueil des textes de tailles, d'ambiances et d'inspirations disparates, chacun introduit par la mise en contexte de sa création. Il serait mensonger de crier au chef d’œuvre à chaque page, tant il est difficile de maintenir une qualité égale dans ce genre d'ouvrage, mais Signal d'alerte détient son lot de perles. Neil Gaiman a l'art et la manière de revisiter les contes de fées, comme le prouve la grande qualité de la nouvelle La Dormeuse et le Rouet. Il ne manque pas non plus de rendre hommage à de grands auteurs comme Conan Doyle, ou Ray Bradbury (dans une nouvelle particulièrement touchante). Fantastique, fantasy urbaine, tantôt humoristique, tantôt grave ou mélancolique, cet ouvrage fait passer par nombre d'émotions diverses et variées. Si vous connaissez déjà le travail de Gaiman, vous y retrouverez avec plaisir ses thèmes de prédilection, encore une fois magnifiés. Si vous ne le connaissez pas encore, je reste persuadée que ses recueils de nouvelles sont une très bonne entrée en matière. Dans tous les cas, je vous invite donc avec enthousiasme à vous plonger dans ce Signal d'alerte. Si certains des derniers romans de Gaiman étaient plaisant mais anecdotiques, ce recueil est d'une poésie et d'une inventivité vivifiante!…
DoggyBags – Sangs d’encre -Tanguy Mandias (Ankama) Imaginaire

DoggyBags – Sangs d’encre -Tanguy Mandias (Ankama)

Très bel objet que ce recueil de nouvelles signé Tanguy Mandias chez Ankama. La couverture (de Shane Pierce) est soignée et les nouvelles sont richement illustrées (par une quinzaine d'illustrateurs différents). Si on retrouve bien l'esprit Doggybags dans la forme, le fond est plus nuancé. Les 21 nouvelles sont en effet inégales et si certaines versent dans l'horreur, d'autres sont beaucoup plus gentilles. Il faut donc aborder ce recueil avec l'esprit ouvert à la plume de Tanguy Mandias, qui vaut la peine qu'on s'y attarde, tant son style est riche. Il sait manier toutes les ambiances. J'ai frissonné bien sûr, mais j'ai également rêvé, et j'ai bien ri ! Tout ça forme un ensemble sacrément divertissant et complètement débridé. Selon moi, les meilleurs nouvelles sont à la fin. (h)exe(n), qui clôt le bouquin, est un bijou ! C'est donc au final plutôt une réussite; une production qui change un peu de ce qui se fait habituellement et qui a réussi à emporter mon adhésion au fil des pages.…
Projet Bradbury 2017 – 14 nouvelles de Neil Jomunsi Imaginaire

Projet Bradbury 2017 – 14 nouvelles de Neil Jomunsi

Si vous voulez savoir ce qu'est le projet Bradbury, rendez-vous ici. Retrouvez sur cette page mon avis sur les 14 nouvelles qui forment le premier cycle de ce projet Bradbury, l'auteur ayant décidé de mettre fin à l'aventure pour le moment.  Il reste de ce projet 14 nouvelles, certes inégales (mais c'est inévitable), mais dont certaines sont de petits bijoux. Ce fut un grand plaisir de retrouver ce rythme de lecture et d'accompagner ce processus créatif.  Parasite - sortie le 11/12/2017 Cette semaine nous partons au pays des rêves et je ne sais pas encore s'il était agréable ou si c'était un cauchemar. Une nouvelle assez angoissante, tant l'idée que quelqu'un (ou quelque chose) puisse s'immiscer consciemment dans mes rêves me met mal à l'aise. Je suis contente que ce cycle se termine sur cette nouvelle car c'est dans ce genre d'ambiance (onirique, aux portes du fantastique) que je préfère Neil Jomunsi. Petit dieu - sortie le 04/12/2017 Une fois n'est pas coutume, j'avoue que je suis passée à côté cette semaine. Et je ne veux pas dire par là que j'ai trouvé le récit mauvais. C'est doux et fin, et joliment amené. Mais j'ai eu du mal à comprendre le propos, le sujet m'intéressant peu.  Gouffre - sortie le 27/11/2017 Comment définir la notion d'amitié? Voilà qui n'est pas si simple. Une nouvelle, triste et d'une très grande justesse portée par la plume acérée de Neil Jomunsi. Si la précédente nouvelle m'a laissé mitigée, j'ai retrouvé cette semaine un texte tout en finesse, à la fois délicat et cruel, et dont le propos semble si plausible qu'il laisse un goût amer en bouche. Amis - sortie le 20/11/2017 Encore un thème très fort abordé par Neil Jomunsi. Il mérite une réflexion profonde et j'ai (pour une fois) trouvé le texte trop court, trop naïf et donc un poil frustrant. Ceci dit, le point de vue moral adopté par l'auteur permet d'amorcer cette réflexion, qui aura besoin d'être nourrie par plus de connaissances. Reste de belles idées, un texte assez touchant. Robbie - sortie le 13/11/2017 Une nouvelle très dérangeante, certainement car elle touche à quelque chose de très intime. Impossible pour moi de ne pas penser au film IA qui m'a dérangé de la même façon. Questionner de façon si "mécanique" le désir d'enfant me colle des frissons. C'est clairement une avancée technologique à laquelle je ne suis pas prête! Et pourtant je pense qu'à l'avenir, la robotisation sera certainement le moyen le plus direct que nous aurons pour nous questionner sur l'humanité. Une nouvelle passionnante à lire, donc. Incendie - sortie le 06/11/2017 C'est très difficile d'écrire sur cette nouvelle. Je ne saurais dire ce qui m'a plu, ce qui  m'a touché... mais j'ai été touchée, et je trouve cette nouvelle superbe, mélancolique et poétique, particulièrement douce. Elle fait certainement écho à quelque chose en moi, mais je n'ai pas réussi à mettre le doigt sur quoi. Ce n'est pas grave, c'est juste un très beau texte à lire. C'est ce genre de nouvelle qui me fait me rendre compte d'à quel point le style de Neil Jomunsi s'est affiné avec le temps.  Théorie de la chaussette disparue - sortie le 30/10/2017 Parler de miracle et de notre rapport à tout ça n'est pas toujours facile. Sur ce sujet, Neil Jomunsi nous livre une nouvelle à la fois drôle et tendre. Le personnage principal, William, le spécialiste du paranormal, est particulièrement sympathique, et c'est la légèreté avec laquelle il prend les choses qui donne toute sa saveur à cette histoire. J'ai de plus adoré sa théorie, et je ne regarde plus mon lave linge de la même façon à présent! Coprophages - sortie le 23/10/2017 Je préfère prévenir: la nouvelle porte bien son nom! C'est crade, crade, crade!!! En poussant la satyre à l'extrême, Neil Jomunsi égratigne (non... déchire complètement) le monde du marketing et la facilité avec laquelle il nous séduit. Pour ma part, j'ai trouvé la métaphore assez grossière, et le dégoût a pris le dessus sur la réflexion. Ceci dit, ça a le mérite d'être limpide!!! Doppelgänger - sortie le 16/10/2017 J'ai bien ri! Mais comme souvent chez Neil Jomunsi le rire sert aussi à camoufler un certain trouble. A partir d'une situation cocasse, grâce à un personnage principal finement troussé, il distille un cynisme qui fait mouche. Et même si je me suis réjouis avec une certaine satisfaction de la chute, une petite sueur froide a perlé... Encore une nouvelle propice à l'introspection. Les heures qui nous séparent de l'aube - sortie le 09/10/2017 Une nouvelle qui m'a moins parlé que les précédentes. Assez anecdotique à mon sens, elle possède tout de même un atout de poids: elle parle d'enfance, et c'est un sujet sur lequel Neil Jomunsi écrit très très bien. Grosse - sortie le 02/10/2017 Une nouvelle coup de poing encore. La plus intense depuis le début de ce projet. J'avoue que j'ai eu peur, le sujet est sensible. Et beaucoup d'auteurs s'y sont cassé les dents, sans réussir à éviter les poncifs. Pas ici. Le texte est très difficile,…
Psychédémie – Lilian Peschet Imaginaire

Psychédémie – Lilian Peschet

Quel plaisir de retrouver Lilian Peschet! C'est un auteur dont j'apprécie beaucoup les écrits, tant ses romans/nouvelles que son blog. J'ai été très surprise par cette nouvelle. A la lecture des premières pages, je m'attendais à plus d'humour noir, alors qu'au final c'est une nouvelle dure et violente. L'histoire m'a complètement emportée, et arrivée à quelques pages de la fin, j'ai compris que je serai déconcertée, et frustrée. Je pense qu'il y avais matière à un récit plus long que j'aurais été ravie de découvrir, mais la fin telle quelle est un tel coup de poing que je ne peux que l'applaudir également. Un retour en force de Lilian Peschet qui me fait bien plaisir, je l'avoue.…
Le projet Bradbury de Neil Jomunsi Nouvelles

Le projet Bradbury de Neil Jomunsi

C'est officiel, l'écrivain Neil Jomunsi a remis ça! Il s'apprête à repartir pour un marathon d'écriture. Car c'est ça le projet Bradbury: écrire 52 nouvelles en 1 an (une nouvelle par semaine, en somme). Projet fou? Pas tant que ça, étant donné que c'est un exploit qu'il a déjà réalisé entre août 2013 et août 2014.  Déjà à l'époque, je me suis enthousiasmée pour cette performance que j'ai suivie avec plaisir. S'il ne reste rien de mon ancien blog, j'ai tout de même sauvé ce que j'ai écrit à cette époque, vous pouvez le trouver ici:  Projet Bradbury 1 (c'est un pdf). Cette année il va plus loin: en plus de publier ses nouvelles sous licence Creative Commons BY, il nous offre aussi la version lue, sous format mp3. Et comme j'aime cet auteur passionnément, je remets ça moi aussi. Ce sera pour moi un marathon de lecture, et j'espère pouvoir vous donner envie de découvrir ce projet et tout le talent de cet auteur! La page du Projet Bradbury sur le site de Neil Jomunsi, page42: https://page42.org/projet-bradbury/ En bonus: ma copine Deuzeffe, qui avait également suivi le premier projet Bradbury, remet ça, elle aussi! N'hésitez donc pas à aller découvrir son avis sur les nouvelles! Et comme Neil Jomunsi est toujours à l'heure, vous pouvez découvrir dès à présent la première nouvelle : Évadé…