Mois : juillet 2020

La fin ? news

La fin ?

Rien de tel que la perspective de la grande pause estivale pour se remettre en question...Moi ? Oui, toujours, constamment et jusqu'à la fin, mais ce n'est pas le sujet.Ce blog ? oui... parlons un peu de ce blog... Tu connais l'histoire de ce blog ? Sans doute pas, car je ne l'ai pas évoquée ici. Peut-être sur mes réseaux, à l'époque de sa création, et encore, je ne m'en souviens plus. C'était en 2017, il y a presque 3 ans... Je sortais de l'histoire somme toute assez douloureuse de la perte de mon blog précédent (je n'ai d'ailleurs jamais réussi à en récupérer le contenu, qui a bel et bien disparu) et je me demandais quoi faire. Je voulais continuer à écrire en ligne, mais n'étais pas sûre de vouloir continuer sous la forme d'un blog. Je me suis, je l'avoue, sans doute précipitée à créer celui-ci finalement, pressée par un événement dont je voulais parler et qui a d'ailleurs été avorté... J'ai tout de suite choisi d'orienter ce blog vers la littérature de genre, tant par le choix de son titre que par sa ligne éditoriale et je l'ai alimenté avec irrégularité mais passion durant 3 années et pas moins de 127 articles. Cependant, cela fait un moment que je cherche à sortir un peu du carcan que je me suis imposé à moi-même par ce biais. J'ai cherché à varier un peu les sujets, les types d'articles et, pour cette dernière année, j'ai même lancé une infolettre pour changer de support. Il faut que tu saches que je ne suis pas intéressée uniquement par la littérature de genre, loin de là. J'ai beaucoup d'autres sujets de préoccupation, je lis, regarde et réfléchi à beaucoup d'autres choses. Je m'autorise cependant peu à l'évoquer, ce qui sort des habitudes du blog passant souvent inaperçu, et se révélant frustrant. A l'heure du bilan, force est de constater que tout ça ne me satisfait plus. Mon temps de lecture n'étant pas extensible, il m'est de plus en plus difficile d'alimenter le blog avec ce qui me tient à cœur (les belles œuvres, celles qui bousculent et interrogent, se font rares, et j'ai souvent peu envie de parler des autres). Cela fait plusieurs mois que je mûri mes réflexions. Si j'ai songé un moment à ne faire qu'une longue pause, comme je le fais parfois histoire de recharger les batteries, il m’apparaît de plus en plus clair qu'il me faut plutôt faire table rase. J'adore cet exercice. Je le trouve enrichissant et il m'aide à satisfaire mon exigence. Cela fait des années que j'écris pour le net, cela a même été mon métier pendant un moment. Je n'ai pas l'intention d'arrêter, et l'après commence à se former dans ma tête. J'ai envie de liberté et de légèreté. Il me faut juste à présent dire au revoir à ce blog, que j'ai rendu trop classique et trop rigide, mais qui a été mon compagnon pendant 3 ans et que j'apprécie tel qu'il est. Ne m'en veux pas d'être simplement arrivée au bout de ce que lui et moi pouvions nous apporter mutuellement. Il reste en ligne, bien sûr, mais ne sera plus alimenté. Je vais profiter de cet été pour peaufiner la suite, et (oserai-je te le dire ? Il est évident que oui !) le nom de domaine est déjà trouvé... Je t'en dirai plus à la rentrée, en attendant je ne quitte pas vraiment les réseaux.... Je te remercie vraiment énormément de m'avoir suivi à travers la marelle durant ces quelques temps, d'avoir échangé avec moi, de m'avoir enrichie d'une façon ou d'une autre. Ce n'est qu'un au revoir et retrouvons-nous (je l'espère) très bientôt...…
Lu – Ghost virus – Graham Masterton (Livr’s) Imaginaire

Lu – Ghost virus – Graham Masterton (Livr’s)

Traduit par Quentin Daniel. Je n'avais encore jamais lu de livre de Graham Masterton. Pourtant, le fait qu'il soit présenté comme l'un des papes du roman d'horreur m'a longtemps intriguée. Ghost Virus est donc le roman qui m'a permis de me familiariser avec son travail. Travail particulièrement prolifique d'ailleurs, avec plus d'une cinquantaine de romans à son actif en plus de 40 ans de carrière, impressionnant... Le roman démarre fort par une scène dans laquelle une jeune fille, qui n'est manifestement pas dans son état normal, décide de se suicider en se versant de l'acide sur le visage. On entre directement dans ce qui semble avoir fait la réputation de Masterton : une scène violente, sanglante, servie par une écriture accrocheuse dans sa précision et son soucis du détail. Masterton sait parfaitement immerger son lecteur au centre de l'horreur. Deux inspecteurs sont donc chargés de l'enquête, un dur a cuire un peu sceptique et sa supérieur d'origine pakistanaise, plus ouverte aux explications sortant du rationnel... Aïe, le classicisme de ce duo d'enquêteurs assez cliché commence à m'inquiéter... S'en suivront une succession de scènes de violence gore ponctuées par les phases d'enquêtes de nos deux héros. Enquête qui les mènerons à soupçonner des habits de seconde main d'être à l'origine de tous ces troubles. Masterton a à son crédit de savoir parfaitement monter une intrigue captivante de bout en bout, scotchant le lecteur à chaque page. C'est très efficace. Notons aussi son véritable talent quand il s'agit d'écrire des scènes d'horreur : à la fois clinique et sensoriel, sa plume se prête parfaitement à l'exercice. Masterton fait jaillir la terreur au milieu d'un quotidien banal et on se surprend à frissonner à la simple vue de sa penderie. Malheureusement, j'ai tout de même trouvé le livre assez poussif dans certains de ses enchaînements. La fin m'a laissé une impression en demi-teinte, entre grand guignol perdant peu à peu de la crédibilité et explications finales assez faiblardes. Je n'ai donc pas été totalement convaincue par Ghost Virus mais il m'a tout de même donné envie de découvrir d'autres romans de l'auteur, tant sa plume est séduisante. J'ai vraiment eu l'impression d'un énorme potentiel qui n'a été exploité qu'à moitié. Je me tournerai sans doute vers ses premiers romans à l'avenir. Ce que j'ai écouté pendant ma lecture :- l'OST de Humans signé Cristobal Tapia De Veer- l'OST de Sorcerer signé Tangerine Dream…